Michèle Döhnert-Louis, accueillir les Françaises.

Paru dans JV5, février 2008 | Texte : Alain Lefebvre, Photos : Serge Anton

 
Michèle Döhnert-Louis, une ancienne publicitaire rapidement devenue une véritable «militante » associative à Bruxelles. Après avoir été la présidente de l’Accueil des Françaises à Bruxelles, elle continue d’y jouer un rôle actif dans la communication, l’animation et l’organisation d’événements et de soirées.


Louis est son nom de jeune fille, Döhnert le nom de son mari, un Allemand qu’elle a connu en 1966 à Berlin à l’occasion d’un voyage d’études organisé par les Jeunesses fédéralistes européennes. Contrainte d’abandonner ses études de psycho à la mort de son père, Michèle entrera rapidement dans la publicité. Publicis, Vittel, Arthur Martin, Marcel Germon, elle profitera du premier choc pétrolier pour abandonner son job à temps complet et devenir free lance tout en reprenant ses études de psychologie.

C’est que Michèle Döhnert-Louis aime les gens, les contacts, l’analyse des caractères… et des signes astrologiques: ce taureau ascendant gémeaux se passionne en effet pour l’astrologie depuis l’âge de dix-neuf ans. En poste à Bruxelles dans une firme américaine, son Allemand de fiancé ne deviendra son mari qu’en 1978. C’est à cette date qu’elle cesse les interminables aller-retour en TEE – le Thalys n’existait pas – et s’installe dans la capitale belge. Là, elle met au monde une fille (Ariane) et un garçon (Eric) et commence à souffrir de son inactivité. Sa voisine lui parle alors de l’Accueil. Elle s’y précipite, devient « accueillante » à Uccle, milite activement et gravit tous les échelons de l’association.

Fondé il y a cinquante ans, l’Accueil de Bruxelles, compte aujourd’hui près de 600 membres et fait partie de la Fédération internationale des Accueils français et francophones à l’Étranger. Deux catégories y cohabitent dans la bonne humeur : les anciennes qui y trouvent activités et contacts variés, et les jeunes qui ne restent que quelques années et y trouvent des conseils pratiques pour s’intégrer ou pour affronter des difficultés passagères. « L’amitié donnée et reçue est la seule valeur d’échange de l’Accueil où toutes les animatrices sont bénévoles », aime à rappeler Michèle.

Depuis 2013, c'est Isabelle Lefébure qui préside l'Accueil de Bruxelles.

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    « Ça est tof » ne veut pas dire que ça étoffe mais que c’est chouette.

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    Casse...tête

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