Ludovic Henry ne fait jamais cavalier seul

Paru dans JV13, juin-juillet 2009 - mis à jour juin 2016 | Texte : Alain Lefebvre, Photos : Laetitia Bazzoni.

 

 

Ludovic Henri dans notre article sur la Communauté des cavaliers. (JV43)

 

Mise à jour août 2016 : Ludovic Henry a participé aux JO de Rio avec l'équipe de France, en compagnie de son cheval After You. (En photo, ci-contre).

 

Ce cavalier français s’illustre en Belgique, dans l’option la plus exigeante de ce sport : le dressage. Une discipline de haute compétition qui pourrait se comparer à la danse, où grâce et légèreté sont l’ultime quête d’un travail minutieux et quotidien.

« J’ai été élevé en Afrique et au Moyen Orient, mais comme ma famille est originaire de Normandie, nous revenions passer nos grandes vacances en France chaque année. J’avais déjà le virus de l’équitation et j’ai ensuite commencé à « groomer » (aider à l’écurie, ndlr) chez Jacques-Henry Ménard, un grand cavalier de dressage réputé, avec lequel je m’entraîne toujours. Cette rencontre a orienté mon avenir, mais si j’en avais le temps et les moyens, je ferais aussi du saut d’obstacle et du complet !

Je suis arrivé en Belgique en 1991, pour entamer des études vétérinaires, avec l’ambition de me spécialiser dans l’obstétrique équine. Mais comme je commençais la compétition, j’ai dû faire un choix. Après mes études à Liège, je suis venu à Bruxelles car ma femme Georgia y travaillait. En parallèle de mon cabinet de vétérinaire (pour petits animaux, hélas!), j’ai commencé à développer mon activité de professeur de dressage. Cela a duré quelques années, mais aujourd’hui je me consacre entièrement à mes élèves ainsi qu’à la compétition équestre.

Bruxelles est une situation idéale : les infrastructures y sont impeccables, l’Allemagne et la Hollande sont proches (l’équitation y est une véritable fête populaire), et la France est à deux pas.

Je suis très attaché à la France, je ne voudrais pas changer de nationalité pour la compétition, même si cela se fait beaucoup dans le monde du sport. Ma femme est italienne, nous vivons ici avec notre fils, mais représenter la France dans certaines manifestations officielles me tient à cœur.

Je sors au niveau « Grand Prix » avec mon cheval D’Artagnan, et je recherche un autre cheval qui pourrait atteindre le même niveau : le dressage est le fruit d’un travail minutieux, quotidien, qui demande de nombreux sacrifices. Heureusement, je suis très bien entouré: ma femme Georgia est un soutien sans faille, comme mon fils Alexandre qui nous accompagne en concours et s’inquiète dès que «notre» cheval est malade !

Aujourd’hui, mes objectifs sont les Championnats d’Europe en 2011, les Jeux Olympiques en 2012 et les Jeux Mondiaux en 2014 qui auront lieu en Normandie. Être loin des autres cavaliers français me permet de m’entraîner plus tranquillement... on se met déjà suffisamment la pression tout seul ! »

Relire ici notre article sur la pratique de l'équitation en Belgique et la communauté des cavaliers.

Ses bonnes adresses :

Le sellier Childéric, site : lucchilderic.fr : « des selles françaises confortables comme des bijoux artisanaux, efficaces comme des allemandes! ».

La sellerie Le Yearling - 1359 ch. de Waterloo, 1180 Uccle, tel : 02 375 08 80.

Le centre équestre la Chevalerie - 38 av. Brassine, 1640 Rhode-Saint-Genèse, tel: 02 358 46 23, site : lachevalerie.be.

 

 

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