Asinerie du Pays des Collines

Paru dans JV 37 | Texte : Aurélie Koch, Photos : Mireille Roobaert

Deux ânes ou rien

Si les ânes font aujourd’hui partie du quotidien de Marie, de son mari Olivier, et de ses deux enfants Corentin et Louise, jusqu’à devenir leur métier, cette conversion s’est faite petit à petit. « Nous avons vécu deux ans en ville avec mon mari Olivier, qui est géomètre et expert en immobilier. Dès que nous nous sommes installés à la campagne, nous avons acheté une ânesse. Comme elle était seule, cela a vite posé un problème : c’est le cas de beaucoup de personnes qui adoptent ces animaux. Ils sont grégaires, comme les chevaux, mais ont davantage besoin de compagnie. Si vous prenez un âne... il faut en fait en prendre deux ! Les ânes ne sont pas des solitaires, et s’ils s’ennuient trop, ils ont tendance à être très démonstratifs lorsqu’ils vous voient arriver. Du coup, ils vous sautent dessus, ils vous poursuivent, et pour jouer, tentent de vous mordre... des réactions souvent assimilées à de l’agressivité, et qui ne sont que des expressions maladroites de leur ennui. Ce sont de grands animaux, alors il faut faire attention à cet aspect des choses. Nous voyons beaucoup de particuliers faire cette expérience. S’ils le peuvent, ils prennent alors un compagnon pour leur premier âne, et sont très étonnés de le voir se transformer et redevenir l’animal gentil et doux qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être ! »

Newsletter

L'agenda

Les bonnes adresses de JV


Encore plus de
bonnes adresses
dans notre guide !

Do you speak belge?

Quelques expressions belges et leur explication :