Choisir son banquier privé

Paru dans JV 16 - décembre/janvier 2010 | Texte : Frédéric Lejoint

Le contexte : la perte de confiance

Comme un peu partout en Europe, le secteur de la Banque Privée a subi d’importants revers l’année dernière en raison de la crise financière, en particulier sur les portefeuilles qui étaient fortement investis sur les marchés boursiers. Même si les marchés ont bien remonté depuis leur plus bas niveau de mars 2009, les particuliers qui sont sortis de leur profil « agressif » en actions dans le courant du mois de mars se trouvent avec un patrimoine investi qui a abandonné plus de 20 %, sans espoir à court terme de remonter la pente.

Il y a clairement eu une perte de confiance entre certains clients et certaines institutions, et, même si aucun banquier privé ne l’avouera ouvertement, de nombreux clients ont changé d’institutions suite à la crise. Une étude du cabinet PricewaterhouseCoopers souligne les manquements constatés lors de la crise. « Les clients ont le sentiment que les banquiers privés ont parfois placé leurs objectifs à court terme avant les intérêts de leurs clients. » PWC souligne également un certain manque de transparence, et des portefeuilles qui n’étaient pas investis de manière équilibrée, avec des clients qui se sont parfois retrouvés avec des portefeuilles de produits devenus difficilement revendables. « Les clients sont devenus beaucoup plus exigeants, et demandent plus de simplicité et de transparence. Ils veulent notamment comprendre précisément dans quoi ils ont investi. » La solution passera nécessairement par un recentrage des activités des banquiers privés vers leur mission de conseil et de protection du patrimoine des clients.

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