Choisir son banquier privé

Paru dans JV 16 - décembre/janvier 2010 | Texte : Frédéric Lejoint

Le Family Office


La plupart des banquiers privés vous diront que la gestion d’actifs financiers n’est pas le seul service qu’ils offrent à leur client, mais que cette gestion rentre généralement dans le cadre d’une approche globale du patrimoine, en particulier au niveau de la gestion des aspects liés à la succession, et donc l’optimisation du patrimoine en vue de minimiser les ponctions fiscales lors du décès.

Dans le même ordre d’idée, on note le développement en Belgique du concept de Family Office depuis quelques années. Le principe est d’avoir un intermédiaire indépendant entre le client et les banquiers, qui dirige le client vers un banquier privé qui répondra à ses attentes. Le but du Family Office est de reprendre à son compte le rôle de conseil successoral occupé par le private banker, en vue de ne suivre que les objectifs du client. On comprend que dans les circonstances actuelles, ce concept ait le vent en poupe. Les private bankers voient d’un mauvais oeil l’apparition de ces nouveaux intermédiaires, mais du point de vue du client, c’est probablement une évolution positive.

Deux bémols toutefois:

- Premièrement, le métier de Family Office est relativement neuf en Belgique, et de nombreux « Family Office » ne répondent pas toujours aux critères d’indépendance souhaités.
- Deuxièmement, le ticket d’entrée pour un vrai Family Office est souvent assez élevé, et il ne s’adresse donc qu’aux clients ayant un patrimoine mobilier très important (supérieur à 10-15 millions d’euros).

 

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