Ce n’est pas un hasard si la majorité des Français aisés qui vivent à Bruxelles se sont installés à Uccle, sorte de village verdoyant à l’écart du centre-ville, jumelé à Neuilly-sur-Seine et doté du Lycée français Jean Monnet.

S’installer à Fort-Jaco

Le quartier regorge d’architectures éclectiques (comme le château Fond’Roy, propriété de l’ancien dictateur congolais Joseph Mobutu Sese Seko ) mais aussi d’habitations rénovées par des architectes de premier plan.

Les Français nombreux à Uccle, n’hésitent pas à investir dans l’immobilier. Un bon placement, les revenus de la location étant ici peu taxés. Et lorsqu’on sait que l’on peut acheter un château au même prix qu’un appartement dans un beau quartier de Paris, comme le souligne Stéphane Rutté, patron du chic club de loisirs David Lloyd...

Le profil des acquéreurs ?

Pour les villas au-dessus de 800.000 euros, il s’agit surtout de quadragénaires et de gens plus âgés, en couple ou en famille. La demande émane de Français, d’Anglais, de Scandinaves... Ils acquièrent parfois un bien pour une durée de quatre ou cinq ans, en sachant qu’ils le revendront et ne perdront pas d’argent, vu la configuration du marché belge. Par ailleurs, la plupart de ces habitations possèdent une plus value, suite à la vague de rénovations de ces dernières années, notamment générée par les nouvelles normes énergétiques.

Ce que les expats apprécient le plus sur place ? La qualité de vie, l’environnement, des villas intégrées dans la verdure. Uccle est une des communes les plus vertes de Bruxelles. Ce qu’ils peuvent déplorer ? Un manque de transports collectifs efficaces. Le coin est surtout désservi par des bus, quotidiennement coincés dans les embouteillages. Aucune ligne de métro n’arrive ici, seul le tram 92 relie le quartier commercial de Fort-Jaco au centre-ville. D’ici deux à trois ans, un RER devrait être mis sur rails, reliant la gare d’Uccle-Calevoet à l’aéroport de Zaventem.