Les Français d’Anvers

Paru dans JV26, Septembre 2011 | Texte : Julie Galand, Photos : Verypics

 

Où vivent les Français ?


Céline et sa famille se sont installés à Anvers il y a deux ans, après un premier séjour de 3 ans il y a quelques années. « La société de mon mari se trouvant au sud d’Anvers, nous aurions pu choisir de nous installer à Bruxelles, mais nous avons finalement décidé de limiter la distance maison-travail pour une meilleure qualité de vie. Ici, on se sent vraiment expatrié en tout cas, contrairement à Bruxelles où j’ai l’impression que l’on peut vivre dans un cadre très franco-français. »

Annick et son mari sont arrivés il y a deux ans dans des circonstances identiques, pour un séjour maximum de 5 ans. S’il n’existe pas à proprement parler de quartier français ou francophone à Anvers, d’après Annick et Céline, beaucoup de Français vivent à Berchem, quartier périphérique et très bourgeois aux nombreuses maisons Art nouveau. Si Céline et son mari ont fait le choix d’habiter à proximité du Lycée, situé au coeur du quartier juif orthodoxe,Céline et sa famille se sont installés à Anvers il y a deux ans, après un premier séjour de 3 ans il y a quelques années. « La société de mon mari se trouvant au sud d’Anvers, nous aurions pu choisir de nous installer à Bruxelles, mais nous avons finalement décidé de limiter la distance maison-travail pour une meilleure qualité de vie. Ici, on se sent vraiment expatrié en tout cas, contrairement à Bruxelles où j’ai l’impression que l’on peut vivre dans un cadre très franco-français. » Annick et son mari sont arrivés il y a deux ans dans des circonstances identiques, pour un séjour maximum de 5 ans. 


S’il n’existe pas à proprement parler de quartier français ou francophone à Anvers, d’après Annick et Céline, beaucoup de Français vivent à Berchem, quartier périphérique et très bourgeois aux nombreuses maisons Art nouveau. Si Céline et son mari ont fait le choix d’habiter à proximité du Lycée, situé au coeur du quartier juif orthodoxe, c’est avant tout pour des raisons pratiques : « Ceci étant notre second séjour prolongé à Anvers, nous avons décidé d’habiter cettefois dans le centre, car lors de notre premier séjour, les trajets entre notre maison en banlieue sud de Edeghem - pourtant très agréable - et le bureau de monmari se sont révélés excessifs lors des heures de pointe : 2h30 de route quotidienne ! »

Et si les abords immédiats du Lycée ne sont pas particulièrement attrayants, avec les petites rues jalonnées de maisonnettes ouvrières sans âme, dont la seule animation provient des nombreuses écoles juives qui s’y sont concentrées, Céline ne semble pas y voir d’inconvénients : « C’est vrai qu’aux heures de sortie des écoles, c’est très bruyant et il y a beaucoup de trafic, mais le reste du temps, c’est un quartier très calme, surtout le week-end, et très sécurisant lorsqu’on a de jeunes enfants. Edeghem était évidemment plus campagnarde, mais on a quand même un jardin ici, et puis quand la verdure nous manque trop, on va dans l’un des parcs d’Anvers, comme celui de Middelheim ».

La famille d’Annick a quant à elle fait le choix d’habiter au nord-est, à Schoten, pour bénéficier de la qualité de vie d’une maison à la campagne, ce qui compense à ses yeux l’heure et demie de route qui les sépare du bureau. Située à 9 km d’Anvers, cette commune résidentielle offre la possibilité d’une ambiance de petit village et de campagne verdoyante à deux pas d’Anvers, à laquelle elle est reliée par l’autoroute. « L’ambiance y est très conviviale : on a probablement plus de contacts avec nos voisins que si on habitait en ville ». Un peu plus loin vers le nord, à environ 3km, se trouve Brasschaat, « une commune plus huppée, où l’on voit rouler des Ferrari », plaisante Annick. Quant à Catherine et son mari, ils ont choisi la banlieue sud de Wilrijk, à 20 minutes du centre, afin de mener une vie résolument peu urbaine, et de s’intégrer dans un “ vrai quartier flamand “ : « C’est l’une des raisons pour lesquelles nos enfants iront à l’école du quartier à la rentrée : comme ça, ils auront des copains dans le quartier, explique-t-elle. Nous voulons pouvoir faire nos trajets à vélo et ne pas perdre de temps en voiture. Wilrijk est une banlieue assez chic mais présentant une certaine mixité, les maisons mitoyennes un peu à l’anglaise côtoyant des immeubles plus modestes à certains endroits. »

 

Il travaille à Anvers, mais il vit à Bruxelles


Arrivés en Belgique à la suite d’une proposition d’embauche d’une entreprise internationale située à Anvers, Olivier et sa famille ont néanmoins fait le choix de s’installer à Bruxelles. « Bien qu’ayant vécu les 4 premiers mois seul à Anvers, lorsque mon épouse et mes enfants sont arrivés, Bruxelles s’est imposé naturellement, pour des raisons de vie sociale et culturelle, et de facilités d’intégration. » Comment se passent les trajets ? «Mon lieu de travail étant situé à proximité du ring sud, la plupart du temps, l’aller simple me prend 40 minutes, ce qui correspond aux temps de déplacement que j’avais à Paris. Et puis, en conservant des horaires un peu décalés et tardifs « à la française », j’évite les embouteillages du soir.» Et le néerlandais ? « Si à mon travail, la plupart des échanges se font en anglais, pour le reste, le néerlandais est vraiment nécessaire. »

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