Saint-Job, un petit Montmartre ?
Très vert, le sud de Bruxelles a tout pour plaire aux citadins. À deux pas de la forêt de Soignes, les rues y sont souvent bordées de jardins, de prairies fleuries et de potagers.
Plus préservé que d’autres, le quartier Saint-Job rassemblé autour de sa grande place rectangulaire ménage avec discrétion ses réserves naturelles, ses clos, ses rues sans issue et souvent piétonnières et ses sentiers sauvages qui montent et qui descendent au gré de collines que l’on a vite fait de baptiser montagnes.
" Il y flotte un air de vacances en ville ", approuve Corinne qui y habite depuis dix ans. Il y a une ambiance de village, avec pas mal d’artistes dont les ateliers s’ouvrent en mai-juin lors du parcours qui leur est consacré. Souvent, les gens se connaissent, se saluent.
Un habitat respectueux du village
Un aspect souligné par les petites maisons pittoresques aux jardinets étirés en longueur. Quatre mètres de façade, autant de profondeur, un étage et des combles, elles n’ont pas bougé depuis le temps où elles abritaient les personnes déplacées du quartier des Marolles à cause de la construction du Palais de Justice, au XIXe siècle. Aujourd’hui, souvent rénovées, elles sont rachetées par de jeunes couples qui les assemblent parfois.
Une atmosphère que l’on essaie aussi de préserver à travers de plus récentes constructions comme celles du Village Saint-Job qui donne sur la place.
Les villas, quant à elles, squattent les rues principales et les immeubles à appartements s’imposent avec prudence.
Un quartier en ligne directe avec le quartier européen
Avec son axe est-ouest, qui relie le quartier européen, la voie de chemin de fer comporte deux arrêts à proximité de la place Saint-Job. Le premier au pont Saint-Job et l’autre, nouveau, qui s’inscrit dans le cadre du projet RER (Réseau Express Régional), au Vivier d’Oie.
Deux passerelles métalliques piétonnes enjambent la voie et de nombreux emplacements de parking ont été prévus, de part et d’autre.
