BRAFA 2014 : témoignages

Jeudi 23 janvier 2014 | Texte : Aurore t’Kint

 

Florence Berès - Galerie Berès, à Paris - Janvier 2014.

Marc Stammegna - Stammegna & Associés, à Marseille - Janvier 2014.

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Parmi les Belges habitués de la BRAFA, la famille Vervoordt, présente depuis les débuts de la Foire, apprécie aussi le caractère humble et respectueux de l’objet d’art qui distingue la BRAFA parmi les autres foires.

« J’ai des souvenirs d’enfance d’avoir accompagné mon père (Axel Vervoordt) à la foire des Antiquaires afin d’y chiner l’un ou l’autre objet d’époques diverses », raconte Boris Vervoordt, qui a grandi parmi des œuvres aussi éclectiques qu’un coffre moyenâgeux ou un mobile de Tinguely.

« Lorsqu’elle occupait le magnifique bâtiment Horta du Palais des Beaux-Arts, la Foire laissait parler les œuvres d’art dans cet écrin de choix. La même énergie rayonne à Tour et Taxis. »(Boris Vervoordt)

« Plus l’objet sera présenté dans toute sa pureté, sans environnement étouffant, plus sa beauté éclatera aux yeux de celui qui regarde », conclut Boris Vervoordt.

L’avis de Florence de Volder sur l’arrivée en masse des exposants français bien plus nombreux que leurs homologues belges est plutôt élogieux à l’égard de la population du Plat pays : 

« Il est évident que les exposants français ont suivi leur clients, mais cela s’explique aussi parce que la Foire est bien organisée et que les Belges sont charmants et plein d’humour ! Ils possèdent une curiosité audacieuse et sont très accueillants envers les marchands. La relation de confiance s’obtient bien plus facilement qu’en France, ce qui donne lieu à des échanges qui même s’ils ne sont pas toujours économiques, sont très enrichissants », conclut la galeriste française.

La galerie française David Ghezelbash qui offre une sélection d’œuvres d’art archéologique du Bassin méditerranéen, vient pour la deuxième fois à la BRAFA, une foire qu’elle apprécie aussi pour le goût éclectique des collectionneurs belges :

« Les Belges sont historiquement attirés vers l’art tribal et l’archéologie. Leur engouement se retrouve chez une clientèle variée appréciant tant le design contemporain qu’un marbre antique », explique David Ghezelbash, fondateur de la galerie.

Pour Jean-Jacques Dutko, antiquaire pionnier de l’Art déco et passionné d’Art contemporain, la Belgique est synonyme de simplicité, de chaleur, tout en étant très bien organisée :

« A la différence des Français, les acheteurs belges n’ont aucune limite d’âge pour acquérir du contemporain. Leur âme est pétillante de curiosité, sans a priori. La Belgique est un pays sans prétention malgré ses talents, et c’est pour nous un véritable plaisir d’apprécier leur art de vivre durant cette foire », s’enthousiasme Guillaume Savin, directeur de la galerie Dutko.


 

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