Pelons notre oeuf

Paru dans JV17, février-mars 2010 | Photos : Fotolia

Depuis Jacques Prévert, chacun sait qu’il est terrible « le petit bruit de l’oeuf dur cassé sur un comptoir d’étain ».

En Belgique, lorsqu’on « pèle un oeuf » – nécessairement dur, c’est plus facile – ça n’attire pas du tout les convoitises de quelques pauvres erres affamés, mais ça signifie que l’on vide son sac.

Et c’est souvent dur pour tout le monde.

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Quelques expressions belges et leur explication :

  • « Casse...tête »

    Casse...tête

    Qu’est-ce qu’un gendarme couché, qu’est ce qu’un dos d’âne, qu’est-ce qu’un ralentisseur ? En Belge c’est un cassevitesse. À ne pas confondre avec le cassis, qui trouve aussi ses racines dans « casser » mais désigne des deux côtés de la frontière plutôt un
    creux qu’une bosse. Quelle qu’en soit la dénomination, la multiplication de ces empêcheurs de rouler à fond finit par nous les casser… Les oreilles bien entendu.

  • « Question de mode »

    Connue pour ses couturiers talentueux, la Belgique n’en attribue pas moins des noms différents des nôtres à des objets et accessoires qui se ressemblent.

  • « Cocher »

    Savez-vous cocher sans crayon, ni cheval ?