Les éliminatoires et demi-finales se déroulent au Conservatoire, dans une petite salle à l’italienne au charme défraîchi, tandis que la finale se tient au Palais des Beaux-Arts, dans la grande salle Henri le Boeuf conçue par Horta.
Quant à la Chapelle, elle accueille toujours les finalistes pour l’une des épreuves les plus redoutées : la mise en loge.
Celle-ci consiste à tenir pianistes et violonistes à l’écart de toute aide extérieure afin qu’ils apprenent seuls un concerto imposé inédit. « Cette épreuve fait souvent l’effet d’un électrochoc pour beaucoup de candidats, nous explique atricia Breeus, attachée à la direction du concours. Car beaucoup de parents de ces jeunes les suivent de très près, et si cette mise en loge permet aux premiers de respirer et de se confronter seuls aux enjeux du concours, il faut parfois recourir au service de sécurité pour empêcher les parents d’enfreindre le règlement.»
Aujourd’hui, le concours est tour à tour consacré au violon, au piano ou, depuis 1988, au chant. En 2017, le violoncelle a été introduit.
Un concours de composition biennal mené en parallèle détermine quant à lui le concerto qui sera imposé aux épreuves instrumentales.