Corinne Bensahel et Pascal Pollet

Paru dans JV 61 | Photos : ©Laetizia Bazzoni

Flamme entrepreneuriale

 

Corinne Bensahel et Pascal Pollet se sont tout d’abord rencontrés dans le cadre de relations d’affaires, à Paris. Lui est alors à la recherche d’un projet, après 25 années passées chez Clarins, où il a vécu plusieurs vies professionnelles, voyagé du Canada à l’Autralie, et pris finalement la responsabilité de vice-président des opérations internationales. En 2009, il quitte le groupe, pour diverses raisons, dont celle d’être rattrappé par la fibre entrepreneuriale héritée de sa famille du Nord. 

Corinne Bensahel est alors consultante dans une banque d’affaires, et ils se rencontrent en 2011, alors qu’il investit dans une petite société de cosmétique. Après 18 mois, il revend ses parts pour divergence de vision, et décide de partir avec sa famille en Belgique. « Quelle errreur, lui glisse Corinne, vous allez vous y embêter si vous n’avez pas un projet. Si cela vous intéresse, je connais une société de très belles bougies qui cherche un repreneur. » Cette phrase est à l’origine de bien des changements, pour Pascal Pollet, mais aussi pour Corinne Bensahel ! La société en question s’appelle Baobab Collection, est belge, et a été créée en Tanzanie par un couple fou d’Afrique. Pascal, déjà client de la marque, se décide très vite. De son côté, Corinne s’investit naturellement et totalement dans cette recommandation lancée à un autre. Passionnée par l’aventure, elle suit toutes les étapes de recherche de financement, d’appel à des investisseurs français, puis belges, de montage du dossier pour faire grandir la société, la développer à l’international. Leur binôme est idéal : lui s’occupe de l’aspect financier, elle développe le marketing et s’attèle à la direction artistique. 

La reprise de Baobab Collection, amorcée fin 2013, est scellée en 2015. Corinne débute cette nouvelle vie en faisant des allers-retours entre Paris et Bruxelles. Elle y rencontre l’homme avec lequel elle vit aujourd’hui, à Bruxelles depuis un an. Avec Pascal, ils tiennent la barre d’un navire qui traverse de plus en plus souvent l’Atlantique, puisque les États-Unis sont leur prochain défi, après une consolidation du marché français (« pour exporter une marque de luxe, il faut d’abord l’ancrer en France ») et une ouverture à Londres, il y a un mois. Corinne connaît bien les États-Unis, où elle a vécu 15 ans. Les bougies y sont surtout appréciées comme éléments de déco pure et la couleur y est reine. C’est là-bas qu’ils ont l’ambition de maintenir cette flamme entrepreneuriale qui les anime depuis le début de cette étonnante aventure. 

Site : baobabcollection.com

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Quelques expressions belges et leur explication :

  • « Tapis plain »

    Le tapis plain est tout simplement de la moquette.

  • « Durum »

    Il semblerait que le Turc belge ne s’exprime pas comme le Turc français : l’appellation Kebab qui orne le fronton du snack turc de France est ici remplacé par Durum

  • « Ça c'est tof »

    « Ça est tof » ne veut pas dire que ça étoffe mais que c’est chouette.