Singapour, le grand saut - Singapour avec des enfants

Paru dans JV n°37 - Été 2013 | Texte : Aurélie Koch

Avoir des enfants à Singapour

Nous avons deux enfants, Marius, qui a 3 ans et demi, et Alice, qui vient d’avoir 2 ans. Je suis tombée enceinte au bout d’un an, et je ne suis pas retournée en Europe car ici le système de santé est tout à fait au point. On paie, mais ce n’est pas très cher. Ce qui était drôle, c’était la préparation à l’accouchement, que nous avons suivie ici : les croyances locales sont différentes des nôtres, et c’est difficile de leur expliquer que non, le gingembre ne stoppe pas l’allaitement, et que manger de l’ananas ne provoque pas immédiatement l’accouchement ! En revanche, on ne vaccine pas contre la toxoplasmose car il y a peu de chats. Il faut s’adapter à d’autres règles.

La maternelle n’existe pas : après un congé de maternité de 16 semaines, les bébés vont à la crèche, puis sont élevés à la maison, par une nounou. C’est ce que nous avons fait pour Marius. Avec l’arrivée d’Alice, 18 mois plus tard, nous avons cédé au système le plus répandu ici : avoir une « maid », une personne à domicile. Je n’étais pas fan sur le principe, l’idée d’avoir quelqu’un chez nous en permanence me semblait incongrue, mais aujourd’hui, je dois avouer que je ne pourrais plus faire autrement. Marius va dans une école près de la maison, qui suit la méthode Montessori, et est bilingue anglais-mandarin. Du coup, il jongle avec les langues, le français restant notre langue familiale à la maison. Moi je ne parle pas le mandarin, mais avec l’anglais, tout est possible ici.

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