Cette jolie Parisienne de 23 ans personnifie l’audace et le talent de la jeunesse. Elle a ouvert sa galerie lors d’une récente installation à Bruxelles, et y expose de l’art animalier et les créations étonnantes d’Yves Marthelot. Ce n’est qu’un début…
A la suite de leurs études, certaines personnes n’hésitent pas à saisir les opportunités qui s’offrent à elles. C’est le cas d’Elizabeth Fieggen, jeune diplômée de l’IESA, une école des métiers de la culture et du marché de l’art. Cette Parisienne n’a pas perdu son temps pour se former et a commencé dès ses 18 ans à chiner des tableaux anciens dans les salles de ventes, tout en assistant une décoratrice antiquaire dans sa galerie. « Je revendais des tableaux anciens datant surtout de la fin XIXe et du début XXe. ça m’a permis d’aiguiser mon œil et de construire mon expertise. »
Le “courtage en chambre” lui plaît, et tout en réunissant de plus en plus d’œuvres anciennes, Elizabeth décide, en automne 2014, de figurer parmi les exposants de deux salons parisiens : le Salon des Jeunes antiquaires et le Salon Bastille. « J’ai bien vendu lors de ces deux salons, et j’ai apprécié le contact avec le public, les conversations des collectionneurs et les questions autour de l’art et de son marché. Je me suis dit que le public, les amateurs d’art représentaient un élément essentiel à privilégier dans mon métier futur. »
C’est le déclic. Le succès aidant, elle décide d’ouvrir son propre espace, mais pas à Paris, trop stressant et fermé pour débuter dans le marché de l’art. Suivant l’avis de ses amis, galeristes d’Art contemporain installés à Bruxelles, elle se décide et les rejoint ici. Energique et décidée, elle trouve un appartement à deux pas de la place Stéphanie, et ouvre juste à temps pour la BRAFA, en janvier. « Plus convivial, et plus facile à trouver qu’une galerie, l’appartement est un bon moyen pour partager ses coups de cœur et artistes appréciés. Je peux y recevoir les clients sur rendez-vous et leur expliquer chaque œuvre tranquillement. Parce que tout est une question d’inspiration, j’aime mélanger mes dernières découvertes et les réunir de manière éclectique. Pour ma dernière exposition, j’ai rassemblé les œuvres de deux artistes Yves Marthelot et Andrée Brossin de Meré sous le thème “Textiles fantastiques”. Les sièges du premier, à la fois baroques et pratiques, rejoignent dans leur poésie les patchworks colorés d’Andrée Brossin de Meré. » Présentées tous les deux mois, les expositions s’enchaîneront en fonction des découvertes et rencontres de la jeune galeriste, qui aime l’éclectisme dans l’art. Inspirée par ses amis en Belgique, elle a présenté le 14 mai 2015, le jeune artiste de street art David Jaunay.
Elizabeth Fieggen Gallery, 46 rue Saint-Bernard, tél : 0495 10 92 33, uniquement sur rdv. Site : elizabethfieggengallery.com.
