Françoise Lanoizelet

Paru dans JV48 - Avril-Mai 2015 | Texte : Aurélie Koch, Photos : Laetitia Bazzoni

La précision mécanique des belles horlogères a rejoint la rigueur de travail de cette Franco-belge. Avec son associé de toujours, elle a ouvert Hall of Time, au pied de l’hôtel Steigenberger, et se passionne pour les montres de luxe.

Françoise Lanoizelet est née en Belgique d’un père Français venu de l’Oise et d’une mère Belge. À l’époque, son père s’est fait naturaliser pour que sa fille bénéficie de la double nationalité, même si finalement, ses racines françaises semblent n’avoir pas gardé beaucoup plus que cette filiation paternelle. Car pour une « Franco-belge », c’est surtout du côté de la Belgique que son éducation s’est ancrée, Françoise Lanoizelet ayant fait toutes ses études secondaires à Bruxelles, puis ayant opté pour la traduction anglais-néerlandais, avant de bifurquer vers la gestion d’entreprise… en néerlandais ! L’autre caractéristique héritée de ses ascendances belges étant sa vocation commerciale : c’est dans ce domaine qu’elle s’est très vite illustrée, et qu’elle s’est épanouie au fil des années. La société qu’elle a créée, en 2004, avec deux associés, était d’ailleurs axée sur cette expertise commerciale, et opérait dans le secteur du mailing industriel. Revendue en 2009, elle a donné à Françoise l’opportunité de démarrer autre chose. Tentée un temps par l’assistanat vétérinaire, elle a repris le chemin des études pour ce faire, a exercé auprès d’un vétérinaire bruxellois… avant de retourner à des occupations plus en phase avec ses affinités. C’est son ancien associé, Emmanuel Hankard, qui lui a donné l’idée de créer ensemble une société d’horlogerie : Hall of Time. Passionné de mécanique précise, il lui a demandé de temps à autre de l’accompagner lors de ses acquisitions. Françoise s’est petit à petit prise au jeu, estimant que ce monde de perfectionnisme pouvait faire écho à son goût pour la rigueur et la belle ouvrage. Pragmatique, elle a suggéré une étude de faisabilité concernant l’opportunité d’ouvrir un commerce dans ce secteur à Bruxelles. Comme les conclusions furent positives, elle a repris le chemin d’une association qui fut en son temps fructueuse. L’élaboration de leur magasin s’est faite selon les règles du bon sens : ils ont veillé à créer ce qu’ils avaient cherché dans les points de vente qu’ils connaissaient, sans toujours les trouver. Ils ont ainsi appliqué les valeurs du marketing et du commerce qui étaient les leurs au secteur de la précision des montres de prestige. Les marques les ont rapidement suivis : Hublot, IWC et Baume et Mercier dès 2009, puis Parmigiani ; Blancpain en 2010 ; Cartier en 2011 ; Jaeger-Lecoultre en 2012, Piaget en 2013 ; Rolex et Chanel en 2014… et sont donc venues récompenser leur rigueur et leur passion.

Hall of Time, 75 avenue Louise, 1050 Bruxelles, tél : 02 539 34 50, site : halloftime.be.

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