Cet ancien avocat fiscaliste belge a fondé la Ligue des optimistes et développe cette nouvelle philosophie avec beaucoup de sérieux.
L’optimisme n’ayant pas de frontière, c’est à un Belge, Luc Simonet, que revient le mérite de figurer dans cette rubrique « initiatives », jusqu’à présent presque exclusivement réservée aux Français. Lorsque cet avocat fiscaliste réputé, conseiller suppléant à la Cour d’Appel de Bruxelles, et auteur d’innombrables publications juridiques toutes plus sérieuses les unes que les autres, s’aperçut il y a cinq ans que ce qu’il faisait ne l’amusait plus du tout, il décida du jour au lendemain de donner son cabinet à ses collaborateurs.
Dès lors que faire ? Le pèlerinage de Compostelle, c’était son rêve. Le sort en décida autrement. Sa fille Charlotte s’étant une fois encore écriée un matin « Zut, il pleut », il la reprit et lui expliqua qu’on ne dit pas « zut, il pleut », mais, « c’est un beau jour de pluie ». Invité à passer de l’idée à l’acte, il fit aussitôt fabriquer une cinquantaine de parapluies sur lesquels s’affichait la formule qui devait devenir le premier slogan de l’optimisme. Racontant cette anecdote lors d’un petit « speech » à Utrecht, un des participants lui suggéra de réunir les optimistes de son espèce dans un club.
La Ligue des optimistes était née. Elle vit officiellement le jour, ironie, romantisme et surréalisme belges aidant, le 4 octobre 2005, jour où la Belgique fêtait ses 175 ans. Le succès fut immédiat, le concept fit le tour du monde donnant naissance aux « Optimistes sans frontières » et en Belgique à la très sérieuse « Chambre de commerce des optimistes ».
Pour Luc Simonet, l’optimisme est une chose sérieuse : « L’optimisme réaliste et informé que la Ligue appelle de ses voeux repose sur des valeurs et notamment sur le principe prôné par Emmanuel Kant selon lequel nous devons agir de telle sorte que l’ordre du monde ne soit pas troublé si tout le monde agissait comme nous agissons …» et d’ajouter, avec optimisme, à propos de la crise que nous traversons, et de l’effondrement du monde tel qu’il était : « Je pense que ses ruines et ses poussières sont annonciatrices d’un monde meilleur qui sera fondé sur une approche plus sacrée et plus respectueuse du monde. »
Ses bonnes adresses :
A Watermael Boitsfort, son « village dans la ville » :
Mamy Louise, 9, place Andrée PayfaFosseprez
Le Miladiou au n°2 de cette même place
La Fattoria, 1, boulevard du Souverain.
Il n’en néglige pas pour autant quelques adresses « lointaines » :
Le Chalet Robinson, 1, sentier de l’Embarcadère à 1000 Bruxelles.
Chez Odette, tant 25 rue du Châtelain, 1050 Bruxelles, que la maison-mère en France, rue Principale à 08110 Williers.
