Sonia Henrion, charité bien ordonnée.

Paru dans JV21, oct-nov 2010 | Texte : Aurélie Koch, Photos : Serge Anton

 

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Elle a lancé à Bruxelles Charitic Angels. La petite entreprise de cette Française a commencé par une vente de copines dans son salon parisien, et s’est transformée en charity-business où les marques prestigieuses se bousculent. En novembre, l’événement qu’elle organise aura lieu à Bruxelles.

 

« Tout ce qui n’est pas donné est perdu » se plait à répéter Sonia Henrion comme pour justifier son investissement personnel intense dans la charité active. Mais celle qui lance cette année à Bruxelles sous le nouveau nom de Charitic Angels l’opération créée il y a sept ans dans son appartement parisien a d’abord considéré que n’était perdu que ce qui n’était pas vendu. Car cette jeune mère de quatre enfants a commencé sa carrière dans la vente après un stage chez L’Oréal - ce qui lui permet aujourd’hui de retrouver tous les jeunes chefs de produits à la tête des entreprises de luxe- et pas dans la vente la plus facile. L’école des pages régionales de France Soir fut en effet pour elle un baptême du feu dont elle a conservé tous les bons réflexes. Ce sera ensuite le groupe NRJ qu’elle quitte après la naissance de son premier enfant. Son mari la dissuade rapidement de se cantonner au rôle de mère de famille.

Pendant quatre ans, elle apprendra ainsi un nouveau métier – plusieurs nouveaux métiers, de la compta aux ressources humaines - pour accompagner la croissance exponentielle de l’entreprise de son mari. Ce n’est qu’au terme de cette période qu’elle parviendra à ses fins : « Je suis devenue maman ».

Et comme elle est active, entreprenante et apparemment infatigable, elle se lance dans la vie associative et devient un des piliers de l’une des plus anciennes entreprises charitables à l’intention des mères de familles : « Charité Maternelle », créée en 1811 et qui assure le « dépannage » pendant trois mois de jeunes mères totalement démunies en leur assurant moyennant une contribution symbolique leurs besoins en lait, couches et autres vêtements de première nécessité.

C’est en 2004 qu’elle décide de lancer dans l’appartement familial une vente de fin d’année dont la première motivation est d’abord d’aider ses copines à trouver des cadeaux de Noël sympathiques et originaux en échappant au stress et à la corvée du shopping convenu et harassant de la période des fêtes. C’est en 2008 que cette opération chic et bourgeoise prend la voie charitable et franchit une nouvelle étape : les journées de vente où les grandes marques prestigieuses sont venues rejoindre les jeunes créatrices sont couronnées par une soirée au cours de laquelle se succèdent une vente aux enchères d’oeuvre d’arts et une fête musicale, bien arrosée et se terminant tôt le matin. Il n’est pas dit que les bonnes oeuvres doivent nécessairement se terminer de bonne heure.

 

Site : chariticangels.com

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