Marianne Gray : l’exigence au carré

Paru dans JV33, Octobre-Novembre 2012 | Texte : Marie Delloye, Photos : Merel ’t Hart

Après avoir coiffé des têtes reconnues ou connues à Paris, Marianne Gray a préféré l’ambiance créative de Bruxelles pour y ouvrir un salon où coupes et pigments naturels se préparent dans une ambiance feutrée.

 

De Cannes...

À l’âge où peu d’enfants savent ce qu’ils feront plus tard, Marianne Gray est catégorique : elle sera coiffeuse. Une passion pour la matière, les innombrables coupes et textures, et un sens inné de l’élégance lui ont permis, très tôt, d’ouvrir les portes de son premier salon à Cannes, où elle s’était installée avec son mari. Le succès couronne ses efforts et deux autres espaces accueillent les clients en l’espace de huit ans.

 

 

À Paris ...

De coupes en teintures, Marianne Gray quitte Cannes, et inscrit définitivement son nom dans le carnet d’adresses très fermé des hautes sphères parisiennes en ouvrant un salon dans le quartier des Arts et Métiers.

 

À Bruxelles

Ses nombreux voyages occasionnés par les tournées des acteurs et chanteurs qu’elle coiffe l’amènent à Bruxelles, ville qu’elle apprend à apprécier pour sa richesse culturelle et son dynamisme. Il y a sept ans, c’est à deux pas de la Grand-Place qu’elle trouve un espace à son goût, dont l’architecture rappelle celle des immeubles du quartier des Arts et Métiers. Au bout de six ans d’allers-retours entre Paris et Bruxelles, Marianne Gray décide de poser ses valises à Bruxelles et s’y installe définitivement.

Pour préserver l’espace de son salon et ses plusieurs étages, elle choisit le quartier du Châtelain comme lieu de vie, tout en restant très attachée à l’ambiance créative du centre : « à deux pas de la Grand-Place et de la Monnaie, mon salon est un vrai lieu de rendez-vous pour les clientes en quête de détente et de qualité. J’adore être plongée dans le bain culturel de Bruxelles, le centre est très vivant et moins stressant qu’à Paris, j’ai l’impression qu’ici, tout est encore à faire, et à découvrir ! J’ai beaucoup apprécié l’accueil des Belges, leur ouverture d’esprit, des qualités qui m’ont permise de vite intégrer des cercles d’amis. D’un autre côté, mes amis français ne ratent pas une occasion de venir me dire bonjour le temps d’un week-end culturel. »

Contemporain et sobre, le salon de Marianne Gray invite à une vraie détente, et les clientes savent qu’ici, on prend son temps : « Je ne travaille qu’avec les pigments naturels et chaque soin est très ciblé. Après leur coupe, les clientes passent souvent à l’institut situé au rez-de-chaussée, pour des soins visage et balnéo aux huiles essentielles. » Car Marianne Gray ne fait rien à la légère et ceux qui la connaissent savent que son salon propose bien plus que de la coiffure…

 

 

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  • « m2 pas Carrez »

    Attention : il n’y a pas de loi Carrez en Belgique, c’est donc toujours moins ! Il arrive même que l’épaisseur des murs soit comprise dans la surface !

  • « Garot »

    « File-moi une garot, s’teup... »