Bertrand Marot, tabellion transfrontalier.

Notaire à Lille et résidant à Bruxelles, Bertrand Marot vient de choisir de simplifier sa vie : il dirige depuis l’été 2008 « Le Comptoir français »,

Bertrand Marot est un expatrié «génétique. Né en France par commodité d’une mère bordelaise et d’un père charentais alors expatriés en Écosse, Bertrand Marot a fait ses études primaires et secondaires en Écosse, en Vendée – comme pensionnaire –, au Qatar et aux Émirats arabes unis, puis ses études de notariat en France.

C’est là qu’il fait la connaissance de sa future femme, Flamande venue à Poitiers dans le cadre d’Erasmus. En complément de ses études de droit et de notariat, il collectionnera les formations complémentaires : Master en gestion de patrimoine et en droit des affaires, auditeur au Centre d’Études diplomatiques et stratégiques (CEDS). Devenu notaire dans une grosse étude du Groupe Monassier à Lille, il multipliera aussi les activités parallèles, l‘enseignement de la fiscalité intenationale et du droit patrimonial international à l’ESC de Lille et au CNAM à Paris.

Las de ses allers et venues entre Bruxelles et Lille où il s’est installé avec sa femme et ses trois filles, il saisira l’occasion qui lui est offerte l ‘été dernier de rejoindre Petercam pour créer le Comptoir français. Petercam, la société de Bourse très appréciée en Belgique pour ses performances et peu connue des Français, considérait déjà depuis longtemps que la gestion privée ne devait pas se limiter à la seule gestion financière d’un portefeuille. Le flux ininterrompu, malgré les mesures Sarkozy, de Français plus ou moins fortunés a incité ses dirigeants à créer un département dédié à nos compatriotes. « Le Comptoir français de Petercam, explique Bertrand Marot, intègre une approche dynamique, transversale et novatrice pour les personnes ayant des liens patrimoniaux avec la France et pour ceux qui ont une mobilité internationale. Cette approche identifie tous les éléments susceptibles d’agir sur la gestion tant en Belgique qu’en France. Elle constitue un préalable indispensable pour définir la composition de l’univers d’investissement et sur la manière de détenir les actifs. »

Maintenant qu’il est à Bruxelles, il va peut être pouvoir profiter de cette ville qu’il apprécie particulièrement pour son environnement culturel, les qualités de vie qu’elle sait créer pour les familles, et l’état d’esprit des Belges.

Site: petercam.be

Ses bonnes adresses :

Le Toucan, chaussée de Waterloo, pour son ambiance, son patron et les têtes que l’on connaît.

Le Centre belge de la BD, parce qu’il aime les grands classiques belges et y va avec ses filles;