Le quartier de la rue Vanderkindere

Paru dans JV n°38 | Texte : Julie Galand, Photos : C. Van Den Branden / Verypics

Cette longue rue qui s’étend de la chaussée de Waterloo à celle d’Alsemberg offre plusieurs visages... et un nombre grandissant de bonnes adresses.

Le nom de la rue rend hommage à Albert Vanderkindere, qui fut bourgmestre de la commune à partir de 1864. Son fils Léon, historien et professeur puis recteur à l’ULB, lui succéda de 1900 à 1906.


Vanderkindere

Rue Vanderkindere

Vous ne la remarquerez pas immédiatement, et mettrez du temps à vous rendre compte de son étendue, mais cette petite rue uccloise à sens unique offre quelques tronçons qui méritent d’être arpentés... et choisis pour s’installer.

Le long de ses petites maisons de rangée, les ambiances se succèdent: de plus en plus courue, voire vraiment huppée sur le tronçon qui s’étend de la chaussée de Waterloo aux environs de la place Brugmann, puis plus simple et populaire à mesure que l’on se rapproche de la chaussée d’Alsemberg.


Vanderkindere

Vanderkindere: une rue, plusieurs quartiers

Si son sens unique et sa dominante de petites maisons dites « ouvrières » s’étendent d’un bout à l’autre de la rue, pour le reste, il convient de distinguer plusieurs tronçons. « En effet, souligne Marc Goldbrenner, directeur des ventes de l’agence Lecobel, la rue Vanderkindere ne constitue pas une entité, et on peut la résumer en trois parties.

La première, qui s’étend de la chaussée de Waterloo à la rue Dodonée, est constituée d’une majorité de commerces et de petites maisons se situant dans le moyen de gamme », de nouvelles adresses un peu plus pointues ou attrayantes telles que Stival et l’atelier du café de la Presse s’étant récemment ajoutées à des commerces de proximité plus classiques.

« La seconde partie, que l’on peut situer entre la rue Dodonée et la place Vanderkindere, est la partie la plus haut de gamme, proximité de la place Brugmann et de rues avoisinantes huppées oblige. » Ici, les enseignes plus qualitatives et luxueuses commencent à se multiplier, telles que le Saint-Aulaye, Thierry Boutemy et Petrossian... Du coup, les prix flambent de façon souvent inconsidérée, au grand dam de la population d’origine.

« Enfin, la troisième partie, allant de la place Vanderkindere (avenue Brugmann) jusqu’à la chaussée d’Alsemberg, où elle se termine, est beaucoup plus mixte et populaire, avec de petits commerces de proximité, magasins de chaînes et autres enseignes plus modestes. »

 

 

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