Un parcours 100 % hôtelier et 100% Accor.
À cinquante ans, Xavier Droin n’a fait qu’un métier, dans ses différentes variantes : hôtelier. Et dans une seule entreprise, le groupe Accor.
Ce père de trois enfants aime à ajouter qu’il n’a eu qu’une femme - qui est conseillère d’orientation au Lycée français d’Uccle - et ainsi se dessine le portrait d’un garçon sympathique que son métier et son entreprise continuent de passionner, trente ans après l’avoir intégrée.
Frais émoulu de l’école Hôtelière de Glion en Suisse, il envoie trois CV, reçoit deux réponses, subit deux entretiens et choisit l’entreprise montée par Jacques Pellisson et Claude Dubrulle au moment où elle change de nom pour devenir le groupe Accor. Il ne la quittera plus.
Depuis deux ans directeur général de l’entité Belgique-Luxembourg qui regroupe 70 hôtels, 7.943 chambres, emploie 2.000 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros, il se souvient avec bonheur de son premier job dans un Ibis où la structure et la taille commandent de tout faire, du service du petit-déjeuner au remplacement d’une ampoule en passant par la caisse.
Là, en trois ans, il gravit tous les échelons : assistant un an, sous-directeur un an, directeur un an. Le tour du monde et des métiers de l’hôtellerie peut commencer : court retour en France après la Polynésie, puis c’est la Thaïlande où se succèdent la direction d’un Novotel et d’un Mercure avant d’abandonner la gestion quotidienne pour superviser l’Asie, la Malaisie et l’Indonésie, région dont il assurera ensuite la direction des ressources humaines depuis Bangkok. Puis ce sera la pause française au cours de laquelle il refait le chemin inverse du précédent : ressources humaines d’abord, direction des opérations Mercure ensuite.
Désormais basé à Bruxelles, il a pris à bras le corps le gros chantier de refonte des marques économiques. Ibis devient, en effet, une « méga marque » qui regroupe les Ibis historiques, les All seasons transformés en Ibis Styles, et les Etap rebaptisés Ibis budget. Ces changements s’accompagnent d’une modernisation des hôtels, d’une amélioration du confort de la literie.
La modernisation des Novotel avec la création d’une chambre très accueillante, la chambre « Next » est aussi d’actualité en cette année 2012 qui sonne le recentrage du groupe sur son métier de base.
Un Pullman - haut de gamme entre Novotel et Sofitel - de 250 chambres ouvrira à la gare du Midi. Parfaitement intégré à Bruxelles, Xavier Droin aime le Toucan, l’Etiquette, le Bon Vieux temps et le Bij den boer, le quartier des Marolles, le marché de Flagey le dimanche et la librairie de BD, Brüsel.
