Cécile Berdah-Benoist, aux petits soins

Mercredi 31 octobre 2018 | Photos : Laetizia Bazzoni
(c) Laetizia Bazzoni

C’est en décembre, il y a à peine six mois, que Cécile Berdah-Benoist a ouvert le Centre médical La Sauvagère, à deux pas du lycée Jean Monnet. Arrivée en juillet 2014 à Bruxelles pour accompagner son mari qui rejoignait Solvay à la direction financière, Cécile Berdah-Benoist prend ses marques et rejoint Passeport Avenir, une association aidant les jeunes issus de milieux défavorisés à accéder à des études, puis à des emplois dignes de leurs capacités. Passionnée par les médecines non conventionnelles, elle prépare déjà son projet de centre médical et décide de le localiser à Uccle, à proximité du lycée français. La philosophie de ce nouveau centre axé sur une « approche corps-esprit » ne l’empêchera pas d’être aussi un centre médical comme les autres où les parents pourront faire suivre médi- calement leurs enfants et eux-mêmes. 

Rien ne préparait Cécile Berdah-Benoist à se lancer dans le secteur de la santé. DESS de contrôle de gestion en poche elle entre en 1995 comme... contrôleur de gestion chez informatique CDC. Elle gravira les échelons dans cette fonction pendant près de quinze ans pour finir commeresponsable du contrôle de gestion budgétaire de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne. En 2009 elle bifurquera vers les relations humaines d’abord à la BPCE puis au groupe Malakoff Méderic. La rigueur du contrôle de gestion et l’écoute des autres ne lui seront pas inutiles pour son projet. Le budget prévisionnel du Centre médical La Sauvagère est exemplaire : elle achète les locaux dans un immeuble en cours de construction par Bouygues et crée un modèle de cabinets interchangeables que les médecins louent à la demi-journée. La première à adhérer à son projet sera une rhumatologue, Valérie de Decker. Les autres suivront très vite. Généralistes, kinés, dentistes, logopèdes, gastroentérologue et prises de sang pour le conventionnel – mais tous attentifs au patient – ont vite été suivis par toutes sortes de spécialistes moins classiques. La liste est longue qui va de la nutrithérapie au traitement de l’obésité, en passant par les massages suédois et thaï, le coaching et la cryolipolyse expérimentée avec succès à Liège depuis quatre ans. Ajoutez à cela pilates, yoga, méditation, éducation somatique, et vous comprendrez que le centre créé par Cécile Berdah-Benoist répond à toutes les demandes ou presque.

Centre médical La Sauvagère, 95 rue Werrewinkel, 1180 Bxl, tél : 02 675 00 35, site : centremedicalsauvagere.com.

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Quelques expressions belges et leur explication :

  • « Oh my baby ! : anglicisme à la belge »

    On sait le goût de nos amis belges pour les anglicismes dont on nous dit qu’ils sont la conséquence de la coexistence non pacifique des deux langues majeures du pays.

  • « Tout grand merci »

    Quand même mieux qu'un simple "merci".

  • « Casse...tête »

    Casse...tête

    Qu’est-ce qu’un gendarme couché, qu’est ce qu’un dos d’âne, qu’est-ce qu’un ralentisseur ? En Belge c’est un cassevitesse. À ne pas confondre avec le cassis, qui trouve aussi ses racines dans « casser » mais désigne des deux côtés de la frontière plutôt un
    creux qu’une bosse. Quelle qu’en soit la dénomination, la multiplication de ces empêcheurs de rouler à fond finit par nous les casser… Les oreilles bien entendu.