Le système électoral belge (à la proportionnelle), à l’inverse du scrutin majoritaire à deux tours à la française induit nécessairement des alliances. Au fil des scrutins, les médias ont donné à ces différentes coalitions de jolis noms plus poétiques les uns que les autres. Un peu de surréalisme belge dans un monde habituellement plus brutal.
La rouge-verte : comme son nom l’indique, socialistes et écologistes
La rouge romaine ou amarante : socialistes et sociaux-chrétiens
L’orange bleue ou bleue romaine : libéraux et sociaux-chrétiens
La violette : libéraux et socialistes
La tripartite classique : libéraux, socialistes et sociauxchrétiens
L’arc-en-ciel : libéraux, socialistes et écologistes
L’olivier : socialistes, sociaux-chrétiens et écologistes
La jamaïque : libéraux, sociaux-chrétiens et écologistes
La turquoise : libéraux et écologistes
L’union nationale : la banalité de la dénomination recouvre en fait une réalité très rare qui regroupe tous les partis cités précédemment, à l’exclusion du Vlaams Belang, réputé infréquentable malgré ses scores impressionnants et dont les partis « démocratiques » se protègent au moyen de ce qu’ils baptisent « le cordon sanitaire », peste brune oblige !